Test : The Bug Butcher sur Nintendo Switch

The Bug Butcher

Genre : Jeu de tir, Action, Arcade
Langues : Japonais, Anglais, Français, Allemand, Espagnol, Néerlandais, Russe, Chinois
Développé par Awfully Nice Studio
Édité par 2Awesome Studio
Sortie France : 08/11/2018
Prix : 7,99€
Taille : 188,74 Mo
Joueurs : 1-2
Age minimum : 7

Site Web Officiel

The Bug Butcher, c’est l’histoire d’un anti-héro nommé Harry, un drôle d’exterminateur auquel un scientifique fait appel afin de se débarrasser d’insectes qui ont prit son laboratoire dans l’espace pour cible. Vous débarquez donc avec votre arme à feu sur cette station à présent infestée d’ennemis, prêt à faire un carnage, non sans humour dans les dialogues avec votre client.

Le but du jeu est simple : tirer sur les ennemis à la verticale et les tuer avant qu’il ne vous vide de vos 4 barres d’énergie. Cette action vous permet de réaliser des combos qui se brisent soit si vous vous faites toucher, soit si vous dépassez le compteur de 4 secondes. Plus le combo est long, plus vous marquez des points, sachant que vous pouvez en avoir davantage en récoltant les pièces que lâchent vos adversaires (attention, car elles disparaissent au bout d’un moment !) et en réalisant le meilleur temps possible. À vous de réaliser le meilleur score afin de récolter les 3 étoiles de chaque niveau tout en remplissant l’objectif de combo de chacun d’entre eux. Cela étant dit, vous devrez également faire attention à l’environnement, car celui-ci est tout aussi hostile : flammes et écraseur à éviter, murs à désactiver, plateformes à briser ou encore laser à dévier sont autant d’obstacles à votre réussite. En vous déjouant de chacun de ces éléments, vous pourrez vous hisser au sommet du classement mondial, car c’est sur cet aspect-là que le titre mise.

Tuer des ennemis ne vous rapporte pas uniquement des points. En effet, cela charge également une jauge vous donnant l’opportunité d’utiliser un de vos puissants power-ups. Cette dernière est précieuse, car suite au tutoriel et après la première zone du jeu, la difficulté monte d’un cran. D’ailleurs, l’opus propose trois modes : facile, normal, et difficile. Il vous faudra donc utiliser chacune de vos capacités à bon escient, car les vagues de monstres seront de plus en plus régulières et complexes. Il vous faudra effectivement prendre en compte chacune des spécificités des insectes que vous affronterez, car ce sont autant de paramètres qui vous complexifieront la tâche. La plupart d’entre eux se multiplient lorsque vous les tuez, mais au fil des missions, vous rencontrerez de nombreuses bêtes aux pouvoirs très variés. Par exemple, certaines bestioles peuvent cracher du feu, lancer des orbes ou des lasers électriques, voler et s’écraser, invoquer des congénères, capturer le scientifique et ainsi de suite.

Dans le but de vous défaire de ces créatures, vous pourrez utiliser les pièces amassées pendant vos missions afin d’améliorer : 1) vos armes (celle de base ; le rayon laser ; le lance-roquette ; la mitraillette ; le pistolet éclair), 2) vos power-ups (cadence de tir doublée ; grenade réfrigérante ; missiles guidés) ; et 3) vos capacités (l’accélérateur vous conférant un bonus de 30% de rapidité ; le bouclier permettant à Harry de prendre un coup sans perdre de vie ou son combo en cours ; le boost de combo qui permet de faire passer la jauge de 4 à 6 secondes). Attention, car vous ne pouvez équiper qu’une capacité à la fois. L’écran de mission affiche une carte de votre personnage avec le nombre d’étoiles accumulées sur les 90 possibles, ainsi qu’un résumé de toutes vos améliorations. Vous pourrez, en cliquant sur le côté droit de cette carte, accéder aux statistiques de chacune de vos compétences, cela afin de mieux en cerner le fonctionnement : cadence de tir, précision, dégâts causés, taux de décharge, temps de refroidissement, nombre de munitions ou de roquettes tirées, aire d’explosion, durée d’effet, etc. Le tout est très bien réalisé puisque la lisibilité est bonne (bien que le texte soit un peu petit en mode portable) et qu’on navigue facilement sur l’écran.

Le jeu est très joli. L’ambiance est à la fois sombre avec ses décors situés dans l’espace et colorée avec son bestiaire varié. Le rendu fait très cartoon, ce qui est agréable à l’œil. L’opus propose de visiter 5 zones avec des décors assez minimalistes, parmi lesquelles la salle des machines, la serre, le département robotique, l’aciérie et l’observatoire. Ce choix est très logique, puisqu’il ne faut pas entraver la lisibilité du joueur face aux hordes qui envahissent l’écran. Les niveaux de chaque zone sont malheureusement tous identiques en terme d’esthétique, ce qui est regrettable, puisqu’en modifiant simplement un ou deux éléments, on aurait pu avoir un minimum de diversité. À ce titre, on retrouve le même défaut dans la bande-son. Bien que celle-ci soit l’une des plus grosses qualités du titre avec ses sonorités électro qui collent parfaitement au gameplay très nerveux du soft, chaque zone a son morceau attitré, ce qui peut vite devenir répétitif, notamment lorsqu’on essaye de battre un record. Un petit bémol, donc, malgré une réalisation impeccable qu’on ne peut que féliciter.

Le titre propose un mode principal, « Arcade », qui consiste en un tutoriel et 5 zones de 6 missions chacune, entrecoupées par des combats de boss dans un ascenseur vous menant d’un espace à un autre. Comptez environ 4 à 5 heures en ligne droite pour en venir à bout. En revanche, puisque le but est d’obtenir le meilleur score possible, sachez que cette durée de vie sera plus ou moins longue selon vos compétences. The Bug Butcher propose également un mode « Panique » jouable seul ou en co-op à 2 joueurs, ce qui rallongera ce court temps de jeu de quelques heures. Le but est simple : tenir le plus longtemps possible face à des hordes d’ennemis en les affrontant dans les 5 zones explorées au cours de votre aventure. Ici, vous utilisez les pièces récoltées non pas pour améliorer votre équipement, mais dans le but de pouvoir vous en servir, sachant qu’il y a quelques nouveautés, comme la possibilité d’acheter de l’énergie ou d’invoquer un bouclier sur le terrain qui vous protège temporairement des insectes.

The Bug Butcher est un soft au scénario simple, mais au gameplay tellement efficace qu’il en est tout bonnement addictif. Tout a été pensé afin que l’expérience de jeu soit la plus lisible et la plus nerveuse possible, avec un soin tout particulier apporté aux graphismes ainsi qu’à la bande-son, même si le manque de diversité dans les décors et les musiques peu parfois lasser. Si vous n’aimez pas les titres misant sur le scoring, vous voudrez peut-être passer votre chemin, car vous trouverez le titre également répétitif. Ce serait pourtant bien dommage, car les développeurs proposent ici un bestiaire varié avec des mécanismes liés à votre équipement qui vous donneront une véritable sensation de montée en puissance dans un jeu qui se révèle être une vraie bonne surprise. Pour seulement 7€99, c’est beaucoup de plaisir en solo ainsi que de fun en co-op et il serait regrettable de passer à côté tant il est difficile de lâcher sa console une fois l’opus en main.

Test réalisé par LYNIX WITT sur une version offerte par l’éditeur
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