Test : Link’s Awakening The Legend of Zelda – sur Nintendo Switch

Test : The Legend of Zelda – Link’s Awakening

Genre : Aventure, Action RPG
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Coréen, Néerlandais, Russe, Chinois
Développé par Nintendo
Édité par Nintendo
Sortie France : 20/09/2019
Prix : 59,99€ sur l’eShop, 44,99€ version boîte
Taille : 6282,02 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 7 ans

Site Web Officiel

Après avoir essuyé une violente tempête, Link se réveille sur l’île de Cocolint où il a été recueilli par une certaine Marine et son père. En bon héros, il se met aussitôt en quête de son épée. Cependant, la joie d’avoir retrouvé le précieux objet va être de courte durée. En effet, un hibou apparu de nulle part explique à Link que Cocolint est un endroit maudit dont le seul moyen de s’échapper est de réveiller le poisson-rêve. Une nouvelle aventure débute alors pour notre preux chevalier…

Dès l’intro, la magie opère !

Link’s Awakening, une vraie fable

Après le remarqué (et remarquable) The Legend of Zelda – A Link to the Past sur Super Nintendo, la firme japonaise revenait en 1993 sur Game Boy avec Link’s Awakening. Un jeu aussi surprenant par ses graphismes que par son scénario. En effet, si encore aujourd’hui cet opus de la saga reste l’un des préférés des joueurs c’est parce qu’il est le plus original. Tout d’abord, Link n’évolue pas dans le vaste monde d’Hyrule, comme le veut la tradition, mais sur la petite île de Cocolint. De plus, point de princesse Zelda à sauver des griffes de l’affreux Ganondorf, mais un poisson-rêve que notre héros doit réveiller afin de pouvoir quitter l’île. Ajoutez à cela des quêtes annexes et des mini-jeux, ce qui n’était pas forcément fréquent à l’époque et l’engouement des joueurs devient évident. C’est pourquoi, il n’y a rien d’étonnant à voir Nintendo commencer sa refonte des oldies estampillés The Legend of Zelda par Link’s Awakening sur Nintendo Switch. Alors ? Vingt-six ans après est-ce que la magie opère toujours ? Réponse dans les lignes qui suivent.

Pour cette version Switch, Nintendo n’a pas vraiment changé la recette du soft et c’est tant mieux. Nous constatons cependant de fortes baisses de Framerate tout au long de l’aventure dès lors que notre héros se retrouve dans des zones un peu denses, le passage de 60 à 30 FPS étant des plus mauvais. Link progresse toujours en vue du dessus dans un style action RPG d’une efficacité redoutable. Un menu accessible en appuyant sur le bouton “+” des Joy-Con permet de gérer les accessoires. De là vous pourrez attribuer aux touches “X” et “Y” les armes que Link pourra utiliser à tous moments. De même, la touche “-” permet, quant à elle, de faire apparaître la carte de Cocolint et de revoir l’objectif en cours de la quête principale ce qui permet de ne jamais être perdu.

La collecte des fragments de cœur, toujours d’actualité.

Un sentiment de puissance

De même, qui dit Zelda, dit arsenal progressif. Les habitués de la saga le savent bien, chaque donjon renferme un objet qui les aidera non seulement à atteindre le boss, mais surtout à débloquer la partie suivante de l’île.

Chaque adversaire de fin de donjon, ayant ses points faibles. Les combats finaux peuvent sembler anecdotiques de part leur simplicité en comparaison avec le cheminement complexe qui nous attend pour atteindre le boss.

Alors, si le gameplay n’a pratiquement pas changé en vingt-six ans, les graphismes eux ont subi une refonte totale et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela se voit ! Dès l’introduction, le travail fait par les développeurs de chez Nintendo est impressionnant. La petite vidéo toute en pixels étant devenue un superbe animé. Mais le dépoussiérage ne s’arrête pas là puisque notre héros apparaît sous des traits “chibis”, qui le rendent adorable.

Hommage ou placement de produit… Parfois la barrière est mince.

Les musiques sont splendides

En ce qui concerne les musiques du jeu, son compositeur, Ryo Nagamatsu, a quant à lui choisi la simplicité. En effet, l’artiste semble être parti du constat que la B.O du titre d’origine était déjà très réussi. C’est pourquoi le rendu de cette version Switch à un petit côté old school. Ici, pas d’arrangement compliqué ni d’orchestre symphonique, mais seulement des mélodies simples et ultra-efficaces. C’est bien simple certaines d’entre elles vous resteront en tête durant plusieurs jours.

En plus des traditionnelles quêtes annexes, quasi inévitables dans un RPG digne de ce nom, Link’s Awekening propose moult petits plus. Il y a d’abord les mini-jeux comme un remake des fameuses pinces de nos fêtes foraines, un jeu de pêche et une descente en radeau mouvementée. Ensuite un curieux personnage nommé Igor vous proposera des épreuves qu’il vous faudra relever en créant des donjons. Pour cela vous devrez trouver des morceaux de puzzle, les carrelites, que vous aurez à assembler pour répondre aux critères de votre hôte. Une fois le donjon créé vous devrez le parcourir et y vaincre le boss afin d’empocher des récompenses. De plus, tous les amiibo Zelda sont compatibles et vous apporteront des objets exclusifs que nous vous détaillons ici.

Le troc est la quête annexe du jeu la plus longue.

La durée de vie de cette nouvelle version est peut-être son gros point faible. Quelqu’un ayant déjà joué à la version Game Boy, ou tout simplement un habitué de ce genre de jeu, devrait le terminer en une dizaine d’heures seulement. Comptez le double pour un néophyte. Avec les quêtes annexes et les mini-jeux, le temps passé à Cocolint devrait (à peine) augmenter, ce qui peut paraître peu vu le prix du soft.

The Legend of Zelda – Link’s Awakening version 2019 est donc une valeur sûre malgré les baisses de Framerate plutôt dérangeantes.  Véritable madeleine de Proust pour les nostalgiques du jeu original de 1993, il apporte tout de même une modernité. Il est cependant difficile d’être impartial lorsque l’on fait partie de ceux qui ont découvert Zelda avec cet opus sur Game Boy. Si vous n’avez pas joué à la version originale, l’effet nostalgie ne sera évidemment pas de mise et vous n’aurez sans doute pas un avis aussi positif que nous. Il faut admettre que le prix est assez élevé pour un jeu avec une durée de vie si courte et quasiment pas d’ajouts par rapport à la version initiale.

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Test de The Legend of Zelda – Link’s Awakening réalisé par Edelric sur une version offerte par l’éditeur
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